mercredi 4 mai 2011

"On n’a pas besoin (...) de deux signaux urbains l’un à côté de l’autre"



La Nouvelle République a publié hier sur leur site web l'intégralité du rapport [pdf] et les conclusions [pdf] du commissaire-enquêteur, Richard ratinaud au sujet du Plan Local d'Urbanisme (PLU).

Je partage son avis et son analyse concernant les signaux urbains et ces (soit-disant) marqueurs d'identité qu'on veut nous imposer (la tour de la gare notamment !) :

En fait, c’est la hauteur des tours et leur proximité avec des monuments, eux aussi porteurs d’identités, qui posent problème. La tour Vinci, selon ma mesure sur les plans, serait à 25 m du mur Ouest de la gare. L’immeuble de 29 m à la place du parking Heurteloup serait très près de l’hôtel de ville
A mon sens, un signal urbain identifie une ville, un quartier. Il peut être petit ou grand, haut ou bas. La Petite Sirène identifie Copenhague ; le Mannken Pies, Bruxelles ; la Tour Eiffel, Paris. Un signal urbain est un repère comme le signal d’un port. Or, on n’a pas besoin de deux repères ou de deux signaux urbains l’un à côté de l’autre. En conséquence, je ne suis pas favorable à la tour Vinci, à l’immeuble de 29 m près de l’hôtel de ville et à la tour en haut de la Tranchée, car la Tranchée est un signal urbain qui monte vers le ciel.
Or, l’étendue et la beauté des ciels de Touraine est une des caractéristiques attachantes de la région. Par contre, les tours des Deux Lions seraient cohérentes avec le caractère contemporain du quartier, ainsi que d’autres tours en entrée de ville. Rappelons que des tours figurent sur les armoiries de la ville de Tours. Les premières tours de la ville étaient des tours militaires, d’où le nom de la ville.

PS. Par contre pour la Femme-Loire et sa posture "gynécologique", il aurait mieux fait de s'abstenir :PPP

1 commentaire:

  1. Tout à fait d'accord avec ces conclusions.

    Les tours aux Deux Lions sont à mon sens une bonne initiative, c'est un quartier en devenir auquel ces projets pourront apporter une certaine notoriété dont le centre-ville n'a pas (plus ?) besoin.

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